En 1920, au démarrage de l’activité d’Henri Lagelouze, l’exploitation de la forêt landaise est en plein essor. Une loi de 1857 oblige les communes à ensemencer leurs sols de pins afin d’en assainir les terrains. Ce projet fut à l’origine d’un accroissement important de la production de pins maritimes.
Parallèlement toute une économie se développe autour du pin. Gemmage des pins pour en exploiter la résine et production de bois de pin. A ce moment, les scieries se multiplient. La plupart du temps, ce sont de petites scieries mobiles, des unités qui sont déplacées à l’endroit ou le pin est coupé. La fin du XIXe siècle et le XXe siècle jusqu’aux années 1970 sont marqués par la croissance de l’exploitation du bois dans les Landes.
Cependant cette belle période a connu sa décroissance et ses crises. Déjà pendant l’entre-deux-guerres l’industrie de la production d’essence de térébenthine issue du gemmage de la résine de pin connaît sa première crise. Après-guerre et progressivement cette industrie périclita complètement.
Entre les années 1960 et aujourd’hui, le nombre de scieries landaises est passé de 15 000 à 1400. Pour rester compétitive, la scierie Labadie a développé au fil des années un esprit d’adaptation et d’innovation qui en fait aujourd’hui une scierie toujours à l’affût de nouvelles techniques et de nouveaux marchés.
Dans un premier temps, l’exploitation du massif forestier landais trouve d’autres débouchés dans la papeterie et dans la production de bois de palettes.
Tout au long de ces années, la scierie Labadie a toujours su s’adapter au changement :
L’expérience va se montrer positive et sera concrétisé par le développement d’une nouvelle aire de stockage de bois en 2010 suite à la tempête Klaus.
Henri Lagelouze commence son activité de gemmeur à Tilh, puis devient acheteur de bois sur pied
Association avec M. Castets et Martin Pétrissans et pour le sciage et le stockage du bois
Création de la société par M. Jean-Baptiste Labadie avec l’arrivée à Roquefort
Création d’une nouvelle société sur le même site. Chantal et Philippe sont désormais associés à leur père.
Une nouvelle scierie est reconstruite suite à un incendie accidentel
Départ à la retraite de M. Jean-Baptiste Labadie
Lancement de la nouvelle activité : création de nouveaux produits dédiées à la construction
Création d’une aire de stockage pour le bois de tempête KLAUS
Acquisition et lancement d’une ligne d’aboutage permettant de faire des grandes longueurs (jusqu’à 13 mètres)
Acquisition et lancement d’une ligne de traitement autoclave des bois avec une exclusivité régionale
Acquisition et lancement d’une machine de taille spécifique pour les constructions
La scierie Labadie commence la vente en ligne
Association avec M. Castets et Martin Pétrissans et pour le sciage et le stockage du bois
Création d’une nouvelle société sur le même site. Chantal et Philippe sont désormais associés à leur père.
Départ à la retraite de M. Jean-Baptiste Labadie
Henri Lagelouze commence son activité de gemmeur à Tilh, puis devient acheteur de bois sur pied
Création de la société par M. Jean-Baptiste Labadie avec l’arrivée à Roquefort
Une nouvelle scierie est reconstruite suite à un incendie accidentel
Création d’une aire de stockage pour le bois de tempête KLAUS
Acquisition et lancement d’une ligne de traitement autoclave des bois avec une exclusivité régionale
La scierie Labadie commence la vente en ligne
Lancement de la nouvelle activité : création de nouveaux produits dédiées à la construction
Acquisition et lancement d’une ligne d’aboutage permettant de faire des grandes longueurs (jusqu’à 13 mètres)
Acquisition et lancement d’une machine de taille spécifique pour les constructions
Implantée au cœur de la forêt des Landes de Gascogne, la scierie LABADIE, créée en 1979 par M. Jean-Baptiste LABADIE est une entreprise familiale qui, depuis trois générations, est spécialisée dans le sciage du pin maritime.
Elle est étendue sur un terrain de 15 hectares et emploie une quarantaine de personnes. La structure s’est peu à peu développée, les locaux se sont agrandis et le matériel a été diversifié.
Ce qui caractérise l’histoire de la scierie Labadie c’est une constante adaptation au marché du pin landais et du bois de construction. En l’espace de presque un siècle, il a fallu innover pour moduler ses activités, afin de continuer à rester une entreprise florissante représentative de la culture et de la vivacité de l’économie landaise.
L’histoire de la scierie Labadie commence avec Henri Lagelouze qui débuta sa carrière en tant que gemmeur dans les années 1920. Dix ans d’expérience au milieu des pins des forêt de Tilh lui suffisent pour avoir un instinct sûr et reconnaître les meilleurs arbres pour l’abattage.
Dans les années 1930 il devient auprès des propriétaires des forêts le spécialiste de l’achat de bois sur pied. Il se met à son compte et parcourt les forêts avec un ouvrier afin d’acheter le bois sur pied. Chaque arbre était abattu à la main et scié sur place grâce à un associé Martin Pétrissans qui possédait une scierie mobile.
Très vite Henri Lagelouze et M. Castets s’associent pour gérer les coûts et le matériel de plus en plus efficace utilisé pour l’achat, le transport et le stockage du bois. Peu à peu, ils investissent dans un camion de transport et dans un terrain sur lequel Martin Pétrissans installe définitivement sa scierie.
Avec la modernisation de l’agriculture, ils s’équipent progressivement de tronçonneuses, d’un tracteur et d’un camion pour le débardage puis plus tard d’un camion équipé d’une grue pour charger le bois.
En 1963 Henri Lagelouze décède dans un accident. Jean Labadie beau-fils d’Henri prend la succession. Il est marié depuis 1964 avec Nicole Lagelouze qui travaille avec son père. Elle s’occupe depuis 1958 du secrétariat de l’entreprise. Jean-Baptiste Labadie, était scieur chez Martin Pétrissans.
En 1979, avec la fermeture de la papeterie de Roquefort, Jean Labadie saisit l’opportunité de transformer son entreprise. On lui propose de s’installer sur des terrains de la papeterie en contrepartie de la création de 25 à 30 emplois. Il achète une ligne de sciage qu’il installe sur ce nouveau terrain.
L’entreprise familiale trouve là un nouvel essor. D’année en année les enfants du couple rejoignent la scierie : Philippe sur la ligne de sciage, puis Chantal à la gestion administrative, trouvent leur place dans l’entreprise familiale.